Après avoir passé la philo, première épreuve du baccalauréat, les candidats des différentes sections ont repris, hier, le chemin des centres d’examen pour passer la matière principale de leurs filières respectives.
Devant l’établissement secondaire de la rue de Marseille et le lycée pilote Habib-Bourguiba, la tension était palpable, tôt le matin, chez la plupart des élèves qui ont profité des dernières minutes pour jeter un coup d’œil sur leurs fiches avant de regagner les salles d’examen.
Vers onze heures, les élèves des sections Sciences expérimentales et Economie-Gestion sont les premiers à quitter le centre d’examen après avoir passé les épreuves principales de leur filière qui ont duré trois heures chacune.
Candidat de la section Economie-Gestion, Anis, un élève de terminale de du lycée secondaire de la Rue de Marseille, affiche sa satisfaction. L’épreuve, qui a porté sur pratiquement l’ensemble des thèmes étudiés au cours de l’année, était abordable et ne présentait pas de difficultés particulières. «Nous avons eu dans le premier exercice, qui est un QCM, des questions sur l’inflation, la dépression, la récession et l’expansion qui sont des phases du cycle économique, explique le jeune homme. Concernant le deuxième exercice noté sur six points, nous devions calculer le budget que doit consacrer un consommateur pour l’achat des biens de consommation. Quant à la seconde partie qui est un sujet de dissertation noté sur dix points, il a porté sur le thème de la croissance économique. Je m’attendais à trouver une question sur le thème du développement durable. Mais dans l’ensemble, c’est une épreuve qui n’est ni facile, ni difficile non plus. Elle est abordable sans plus. Un élève qui a bien révisé le programme peut avoir une bonne note». Pas de mauvaise surprise non plus pour les candidats de la Section sciences expérimentales qui ont planché, hier, sur les sujets de la reproduction humaine, l’immunité et la génétique diploïde. Elève de terminale section Sciences expérimentales au lycée Habib-Bourguiba, Nour estime qu’elle a bien passé l’épreuve de Sciences expérimentales qui est, selon elle, classique et abordable. «Il est vrai que le dernier exercice sur la génétique des diploïdes est un peu difficile mais il s’agit d’un thème classique qui revient presque chaque année dans les épreuves de Sciences expérimentales. Idem pour l’immunité de l’organisme. Je pense que pour les élèves qui, comme moi, se sont exercés sur les épreuves de baccalauréat session principale des quatre dernières années, ils n’ont pas dû avoir trop de difficultés pour répondre aux questions et résoudre les exercices».
Vers le coup de midi, les candidats de la section Mathématiques ont quitté, à leur tour, la salle d’examen après avoir planché sur l’épreuve de mathématiques qui a duré quatre heures. Au menu : un exercice sur les complexes, un second sur les similitudes tandis que la seconde partie a porté sur l’analyse et l’arithmétique. Son brouillon à la main, Karim, lunettes vissées sur les oreilles, affiche une mine rassurante. «C’est une épreuve abordable à la portée de l’élève moyen, relève le jeune homme, l’air sérieux et posé. Cette épreuve a porté sur pratiquement tout ce que nous avons étudié au cours de l’année. La partie sur l’analyse était un peu longue. Sinon il n’y a pas eu de question piège». Même ton rassurant du côté des candidats des sections Lettres, Informatique et Sciences techniques qui ont passé les épreuves sans trop de difficulté. Les sujets pour l’ensemble des épreuves de ces sections étaient abordables et classiques et ne présentaient aucune question piège. «Les candidats qui ont révisé correctement tous les chapitres du programme sans faire l’impasse sur certains chapitres n’ont pas eu, comme moi, de problème pour répondre aux questions et résoudre les exercices de l’épreuve», a affirmé Kaïs, candidat de la section Informatique attablé à la terrasse d’un café se trouvant à proximité du centre d’examen. Ce dernier se veut rassurant et espère que les prochaines épreuves ne seront pas difficiles non plus. Après avoir palabré longuement avec quelques-uns de leurs enseignants qui sont venus les réconforter, les candidats ont quitté les lieux pour aller faire une pause avant de rejoindre à nouveau les salles d’examen pour passer la matière optionnelle.